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Le Modèle Minnesota (*), pratiquement méconnu en France est considéré dans un nombre grandissant de pays comme l’une des prises en charge les plus efficaces pour soigner les addictions.

Le Modèle Minnesota (*) est une approche humaniste et holistique des personnes souffrant d’addictions.


Le Modèle Minnesota (*) consiste avant tout à se libérer de toutes substances et conduites addictives sans apport de médicaments psychoactifs et addictifs.


La guérison totale de problèmes d’addictions n’existe pas. Cependant, un RÉTABLISSEMENT durable et satisfaisant est possible utilisant les outils du Modèle Minnesota (*)
ACTEnow est un groupement de trois Psychothérapeutes / Counsellors (*) diplômés et certifiés:
David
DELAPALME
Psychothérapeute
PARIS
- BSc. (USA), Post Grad. Dipl. (GB) en Thérapie basée sur l’Attachement (Equiv. DESS/1ère année Doctorat),
- DU addictologie (France),
- Praticien EMDR et Equithérapeute
Régis
RIBES
Senior Addictions Counsellor
PARIS
- DU Addictologie
- Formation Thérapie Familiale
- Conduite de Groupes de Thérapie
Gérard
CHEVALIER
Psychothérapeute
LONDRES
- Post Grad. Dipl. (GB) en Thérapie basée sur l’Attachement (Equivalence DESS/1ère année Doctorat),
- Praticien EMDR
Nos
Outils
Nos
Outils
Les trois associés d’ACTEnow (fondé en 2009) accumulent plus de 60 ans d’expérience professionnelle dans le traitement des addictions. Nous travaillons indépendamment et/ou en équipe dans des cabinets privés assurant toute CONFIDENTIALITÉ. Notre cadre de référence est le Modèle Minnesota. Nous en utilisons les outils principaux : voir la vidéo (*)
La thérapie de groupe désigne une psychothérapie durant laquelle traitent plusieurs patients en même temps.
Un groupe permet à un individu de revivre dans un petit microcosme les expériences quotidiennes qu’il vit en société. Le groupe offre un échantillon de la réalité et ce qu’un individu vit dans une situation de groupe n’est guère différent de ce qu’il vit à l’extérieur même si le groupe amplifie l’expression des sentiments, des conflits, des émotions à des fins pratiques de prise de conscience par exemple.
Le soutien apporté par les membres d’un groupe ou bien tout simplement la richesse des feed- backs produits en groupe permet à une personne de prendre conscience de la perception que les autres ont d’elle et l’amène souvent en retour à éclaircir un certain nombre de ses difficultés relationnelles.
Un groupe, comme notamment ces groupes axés sur le changement, permet aussi de s’exercer à de nouvelles attitudes dans un environnement protégé et dans un climat de soutien. Par ailleurs le groupe favorise l’identification projective souvent requise dans un processus d’évolution et de changement. Le rôle des pairs est inégalable, il ne peut être rempli par le rôle d’un conseiller dans le cadre d’une relation interindividuelle
La thérapie EMDR
est une nouvelle approche de psychothérapie qui utilise la stimulation sensorielle des deux côtés du corps, soit par le mouvement des yeux soit par des stimuli auditifs ou cutanés, pour induire une résolution rapide des symptômes liés à des événements du passé. Cette thérapie poursuit le mouvement de recherche clinique et de soins inaugurés par la psychanalyse, la thérapie cognitive comportementale, les traitements par exposition, la médecine humaniste, les thérapies systémiques et les psychothérapies brèves centrées sur la personne.
La thérapie EMDR a été crée par Francine Shapiro, PhD à la fin des années 80 dans la Baie de San Francisco. En moins de 10 ans, elle est devenue un des modes de traitement psychothérapeutique du PTSD (ou ESPT : État de Stress Post-Traumatique) ayant donné lieu au plus grand nombre d’études cliniques. Cet outil thérapeutique est également très efficace pour les risques de rechutes des troubles addictifs. Ses initiales viennent de son appellation anglo-saxonne : Eye-Movement Desensitization and Reprocessing, ou Désensibilisation et Retraitement par les Mouvements Oculaires, même si la méthode ne se limite désormais plus à l’utilisation des mouvements oculaires.
Le protocole de la thérapie EMDR repose sur un ensemble de principes qui sont essentiels à une approche humaniste et intégrative de la médecine et de la santé : la confiance dans la capacité d’auto-guérison propre à chacun, l’importance de l’histoire personnelle, une approche centrée sur la personne, un pouvoir restauré, l’importance du lien corps-esprit, un bien-être et une amélioration des performances.
EAP
L’Equithérapie utilise les chevaux comme acteur thérapeutique pour explorer les émotions. Il s’agit d’une collaboration entre un psychothérapeute et un professionnel du cheval avec des clients et des chevaux ou des poneys pour atteindre des objectifs de traitement. En raison de son intensité et de son efficacité, l’equithérapie est une méthode brève et centrée sur la personne ou la famille ou le groupe. L’Equithérapie s’adresse à une multitude de problèmes de santé mentale et de besoins de développement humain, y compris des troubles du comportement, troubles de déficit de l’attention, l’ESPT, la toxicomanie, les troubles alimentaires, dépression, anxiété, problèmes relationnels et de communication.
Pourquoi les chevaux?
On nous demande souvent: « Pourquoi les chevaux? Pourquoi ne pas utiliser d’autres animaux? »
Naturellement intimidant pour beaucoup, les chevaux sont grands et puissants. Cela crée une occasion naturelle de surmonter la peur et de développer la confiance. Travaillant aux côtés d’un cheval, en dépit de ses craintes, crée la confiance et donne un aperçu merveilleux de possibilités lorsqu’il s’agit d’autres situations intimidantes et difficiles dans la vie. Surtout, les chevaux sont le miroir du langage du corps humain. Beaucoup se plaignent: « ce cheval est têtu, ce cheval ne m’aime pas» etc… La leçon est que si le client effectue un changement, les chevaux réagissent différemment. Les chevaux sont honnêtes, ce qui fait d’eux de particulièrement puissant messagers. Comme les humains, les chevaux sont des animaux sociaux, avec des rôles définis dans leurs hordes. Ils préfèrent être avec leurs pairs. Ils ont des personnalités distinctes, des attitudes et des humeurs; une approche qui fonctionne avec un seul cheval ne sera pas nécessairement la même pour travailler avec un autre. À certains moments, ils semblent tenaces et provocants. Ils aiment s’amuser. En d’autres termes, les chevaux offrent de vastes possibilités pour l’apprentissage métaphorique, une technique efficace quand on travaille avec des individus ou des groupes, même les plus difficiles.
Lorsque l’on fait partie de l’entourage d’une personne dépendante, il arrive que l’on soit pris dans une sorte d’engrenage, une répétition d’interactions qui entretient la dépendance de la personne qui consomme. Progressivement, la personne dépendante comme son proche en viendront à « toucher le fond », c’est à dire à une aggravation générale de leur qualité de vie (aggravation de la consommation de produits, apparition de problèmes physiques, de troubles psychiques ou de difficultés sociales). L’entourage est donc lui aussi entrainé dans cette spirale et souffre. La relation elle-même peut être mise à mal.On appelle « codépendance » un ensemble de comportements adoptés par l’entourage (famille, amis, parfois même les collègues) pour faire face à la dépendance de leur proche. Cette manière d’agir part d’un bon sentiment, d’un besoin d’aider l’autre. Malheureusement, elle ne résout souvent pas la situation. Au contraire, elle épuise généralement les ressources de l’entourage. Le proche codépendant se fait une obsession de contrôler le comportement et la consommation de la personne dépendante, malgré les conséquences que cela peut engendrer dans sa vie, ou dans celle de l’autre.Il est, par conséquent, important de faire appel à des tiers extérieurs comme les médecins, les thérapeutes, les médiateurs. Ces professionnels ont un rôle non négligeable à jouer dans la prise en charge de la personne dépendante.
Trois facteurs importants font partie de notre méthode de psychothérapie individuelle :1. Psychothérapie intégrative : nous n’appartenons à aucune chapelle. Nous utilisons tout ce qui est efficace et peut aider au rétablissement des addictions.2. Thérapie centrée sur la personne, utilisant la théorie de l’attachement développée à la Tavistock Clinic de Londres par les psychiatres John Bowlby et Donald Winnicott dans les anneés 1950-1960. Nous sommes convaincus que les addictions sont liés à des troubles de l’attachement. Un des objectifs principaux est d’aider le patient à établir un attachement sécurisé avec lui-même et son entourage sans avoir recours à des produits psycho-actifs ou des comportements addictifs. Le transfert avec un thérapeute, lui-même en rétablissement et formé professionnellement, est positif et amorce un regain d’espoir.3. Ici et Maintenant. Le travail se fait essentiellement dans le présent et se focalise sur les émotions qui surgissent dans ce moment. Les produits psycho-actifs sont des anesthésiants des émotions. Apprendre à vivre et exprimer ses émotions est la base du rétablissement.
A la suite d’un sevrage ou d’un séjour en centre de traitement, la personne dépendante reste vulnérable. La condition d’abstinence est fragile et il n’est pas rare que la rechute fasse partie d’un parcours de rétablissement. Un continu de soins est impératif et la vigilance de rigueur.
Le produit est omniprésent et les sollicitations à en consommer sont nombreuses. Il faut un certain temps pour apprendre à vivre sans produit, même en sa présence.La rechute n’est pas forcément catastrophique ; elle peut être une occasion d’identifier les circonstances, les évènements, les états émotionnels qui ont conduit à cette reconsommation.
A ce moments-là, il est important de veiller à relativiser le sentiment de culpabilité et à réagir rapidement en consultant un professionnel afin de reprendre ou continuer un traitement thérapeutique destiné à diminuer l’appétence aux produits et à identifier clairement le processus de cette rechute.Il est bien évident que l’accompagnement individuel ne représente qu’une facette du programme de traitement.
Nous recommandons alors vivement au patient de participer à des groupes d’entraide tels que Alcooliques Anonymes (AA) ou Narcotiques Anonymes (NA) dont les programmes on largement fait leurs preuves. Dans ce contexte, il pourra ouvertement évoquer ses problèmes avec des personnes ayant vécu les mêmes difficultés et trouver alors des solutions adaptées à un rétablissement durable.
Au-delà de la relation individuelle, le rôle du counsellor est de fournir au patient des « outils »* personnalisés qui pourront lui permettre de se libérer de l’obsession de consommer.
* Thérapie familiale, Yoga et Shiatzu, Acupuncture, Equithérapie, E.M.D.R, Méditation en pleine conscience, etc…